dimanche 19 décembre 2010

A propos de l' interview de Mr le cardinal Barbarin par Le Progrès du 19 Déc 2010

Barbarinades

Mr le cardinal : " Le mot laïcité est étrange et la laïcité est utilisée pour dire tout et son contraire "
Autrement dit, la laïcité c'est du n'importe quoi !
Mr le cardinal : " La laïcisation ne respecte pas la foi des croyants "
La laïcisation s'est faite en 1905 et depuis près d'un siècle on ne laïcise plus rien.
Pour argumenter, Mr le cardinal cite un article du Progrès daté de 1906 : " Maintenant que la loi est votée d'ici à 10 ans nous en aurons fini avec les catholiques "
Mr le cardinal situe l'article dans le temps présent pour dire abusivement : " veut-on la mort des catholiques ? "
Quel était donc le contexte à cette époque ?
La campagne pour le vote de la loi de séparation des églises et de l'Etat avait été une rude empoignade et en 1906, l' Eglise refusait ouvertement de se soumettre à la loi pourtant votée l'année précédente et cet article exprimait plutôt la crainte des laïcs de se voir voler la victoire. Ce n'était pas un appel au meurtre et Mr le cardinal le sait bien car 105 ans durant, la laïcité n'a tué personne.
D' autre part, Le Progrès ne s'exprimait pas en tant que représentant responsable de la laïcité puisqu'il n'y en avait pas et il n'y en a toujours pas, la laïcité n'étant pas une Institution hiérarchisée comme l'est l'Eglise catholique par exemple. Non, on ne veut toujours pas la mort des catholiques mais simplement que l'Eglise respecte les lois y compris la loi qui évite de mêler religions et affaires publiques.
Mr le cardinal : " Dire que les catholiques font du bien ce n'est pas contraire à la laïcité ".
Tout le monde est d'accord là-dessus et à première vue, affirmer une telle évidence c'est dire une banalité mais dite par un cardinal, n'est-ce pas plutôt une manière subtile de semer le doute sur la crédibilité de la laïcité ? Pour lever toute ambiguité : quand les catholiques font du bien on le dit. Si on refusait de le dire au nom de la laïcité, ce serait une marque d'intolérance. Mais, Mr le cardinal, en s'exprimant ainsi, prêche pour sa seule chapelle car les catholiques ne sont pas les seuls à faire du bien. Quand les protestants, musulmans ou juifs font du bien on le dit aussi et il faudrait même étendre l'affirmation en question à toutes les Associa-
tions qui, autant que le Secours catholique oeuvrent par solidarité au soutien des plus défavorisés, des plus démunis, des sans-abris, comme l'Armée du Salut, le Secours Populaire, les Oeuvres laïques, les Restos du Coeur, ou celles qui luttent contre les maladies, contre la faim en France et dans le monde, contre l'analphabétisme et l'illétrisme, contre les ennemis de la Liberté.. Quand religions et Associations font du bien, le dire n'est jamais contraire à la laïcité, éthique de vie dont l'humanisme, la solidarité et la tolérance sont les vertus premières.
Maintenant, Mr le cardinal veut-il suggérer que le bien dont il parle ne se limite pas au bien matériel mais qu'il comprend aussi le bien spirituel ? Ce bien spirituel ne pouvant être dispensé que par les seuls détenteurs et interprètes de la parole divine - les dignitaires de l"Eglise - et n'étant somme toute qu'un retour bénéfique supposé d'une pratique religieuse, il ne peut donc être reçu et ressenti que par les seuls fidèles croyant à la parole transmise. Les autres, incroyants, davantage guidés par la raison étrangère à la foi n'y sont pas sensibles et n'y ont donc pas accès. Ce qui limite considérablement les effets du bien spirituel.
Dans ce même interview, Mr le cardinal regrettant le manque d'engagement des chrétiens, invite les catholiques à s'engager avec leurs valeurs dans la politique, la finance et l'éducation. Espérons que les autres religions n'en fasse pas autant car, connaissant le caractère hégémonique des trois religions monothéistes, on peut douter de la paix religieuse et de la paix du monde.
C'est apparemment surprenant que Mr le cardinal recommande ces trois domaines d'activité qui ne sont justement pas ceux où l'aide humanitaire est la plus urgente. Mais Mr le cardinal n'est déjà plus dans l'humanitaire : il a choisi ces trois domaines-là, parce que ce sont trois sésames qui donnent accès au pouvoir.
Mais pourquoi cet élan soudain de prosélytisme ? Est-ce l'état d'urgence ? Quelle est donc la situation actuelle de l'Eglise ?
Dans ses débuts l'Eglise était pauvre mais riche au plan moral, puis les choses se sont inversées : elle est devenue riche et puissante, en même temps que ses activités trop souvent criminelles la conduisait à la faillite sur le plan moral. Enfin, les révolutionnaires ont mis fin à ses exactions et à son omnipotence spirituelle. Depuis 1905, l'application de la loi l'empêche de reconquérir ses privilèges d'antan.

Aujourd'hui, l'Eglise a effectivement de gros problèmes...

- Au plan matériel : moins de prêtres, moins de pratiquants, moins d'argent malgré les appels fréquents à la générosité publique - l'Etat ne subventionnant pas les cultes, sauf subsides obtenus souvent au plan local de manière plus ou moins illégale.
- Au plan du rayonnement spirituel, elle doit faire face à l'islamisation dans le monde.
- Au plan moral, l'Eglise se trouve confrontée à de multiples problèmes : I.V.G., culture des embryons humains à des fins thérapeutiques, mariage des prêtres, dons d'organes, adoptions monoparentales, usage des préservatifs, euthanasie, etc... Sur tous ces problèmes-là, la position du Vatican est quasiment en déphasage par rapport aux exigences de notre société, mais le pire des problèmes c'est la pédophilie des prêtres. En effet, il ne se passe pas de semaines sans que de nouveaux cas soient dévoilés par les médias - le pape Benoît XVI lui-même en a dénombré des milliers.
Porter atteinte à l'intégrité physique et psychique d'enfants en incapacité de se défendre est un crime odieux et la multiplicité des cas, même reconnus par le Vatican n'est pas une raison pour considérer ces comportements déviants comme de banales affaires courantes. Les auteurs doivent être jugés, punis, pas par la seule justice vaticane mais par une Cour Internationale de Justice puisque ces exactions sont aussi commises grâce au laxisme de certains Etats.
On le voit, il y a de nombreuses et profondes lacunes dans l'Eglise d'aujourd'hui et ce ne sont pas les catholiques qui, en s'engageant davantage suffiront à y remédier. C'est à la hiérarchie d'assumer ses responsabilités en apportant ses réponses sans se défausser sur la base.
Devant tous ses problèmes matériels, idéologiques et moraux, l'Eglise devrait d'abord se débarbouiller avant de prétendre moraliser la société, mais Mr le cardinal a une autre stratégie : la présence au sommet de l'Etat d'un Président de la République anti-laïque donne à l'Eglise l'occasion d'entreprendre une nouvelle étape dans la reconquête de sa puissance d'antan. Alors Mr le cardinal mobilise ses troupes...

- En politique. Pour faire quoi ? En plus du soutien individuel de nombreux députés, par l'entremise de Mme Boutin, on crée un parti chrétien en tant que tel pour préparer le terrain en vue de perpétrer l'abolition de la loi de 1905 et donc espérer en finir avec la laïcité. Histoire de prendre part au prosélytisme, Mr le cardinal sonne lui-même la charge par son interview polémique et un tantinet people " se payant " son portrait 20 x 20 à la une du Progrès, plus un autre en page 2. Constatons au passage - la laïcité étant passée par là - que Le Progrès se montre aujourd'hui eu égard à la foi des croyants beaucoup plus accommodant et docile qu'il ne le fut en 1906.

- Dans l'éducation. Pour faire quoi ? Depuis 1958, grâce à la complicité de divers élus, l'Eglise a petit à petit transformé " son école libre " en citadelle idéologique - une de ses plus gratifiantes activités. Aujourd'hui, Mr le cardinal compte sur un nouvel engagement prosélyte des catholiques pour convaincre de substituer à l'école publique laïque et gratuite une école publique catholique et lucrative. Malgré le soutien fervent du Président de la République, ces militants catholiques se heurteront à l'opposition déterminée des laïcs attachés à l'école laïque, celle qui forme les citoyens libres de demain.

- Dans la finance. Pour faire quoi ? Voici quelques pistes à étudier :
_ Veiller sur l'important patrimoine mobilier et immobilier de l'Eglise. Pourquoi pas ? Mais il me semble que l'on est déjà bien pourvu de ce côté-là !
_ Eradiquer les spéculations sur les céréales et autres denrées de première nécéssité, le pétrole et autres matières premières...
_ Supprimer les paradis fiscaux, les parachutes dorés, le bouclier fiscal, augmenter l'impôt sur la fortune...
Si Mr le cardinal est d'accord sur ce programme le dire ce n'est pas contraire à la doctrine de l'Eglise.

jeudi 2 décembre 2010

La maltraitance des enfants

La maltraitance des enfants est un véritable fléau particulièrement dans le tiers monde oû s'y ajoutent exploitation et prostitution, mais la France n'est pas épargnée et des Associations agissent auprès des familles, notre gouvernement aussi. Mais, d'autres gouvernements pourtant concernés au premier chef, sont à mon avis beaucoup trop laxistes sur cette question. Je veux parler notamment du Vatican. En effet, les institutions catholiques qui s'occupent d'enfants (écoles privées, aumoneries, patronages, pensionnats ) sont toutes sous la tutelle de l'Etat du Vatican et de son gouvernement, et particulièrement concernées par de nombreux cas de prêtres pédophiles.Je sais que certains citoyens-croyants ou athées- souhaitent que l'Eglise catholique autorise le mariage des prêtres pour atténuer les conséquences de leur pédophilie. Pourquoi pas? ce n'est pas mon propos et c'est à l'Eglise de se débarbouiller avec cette question. Il n'empêche que le pape Benoit XVI s'est saisi du problème de la pédophilie puisque dans son discours de New-York, il a pu préciser que 5000 prêtres américains avaient au cours des dernières décennies violé ou abusé sexuellement 15000 enfants. Depuis, il ne se passe guère de temps sans que les médias nous révèlent de nouvelles exactions commises par des prêtres ayant autorité sur les enfants incapables de se défendre, ou le cas d'un haut dignitaire de l'Eglise ayant couvert ces crimes odieux
Il faut empêcher que les cas relevés jour après jour ne deviennent un facteur de la banalisation du fait. Non, la messe n'est pas dite: attenter à l'intégrité physique et psychologique d'un enfant, c'est un crime odieux, inacceptable, dont l'auteur doit être puni, et l'aveu calculé de Benoit XVI ne suffit pas. L'Eglise catholique romaine ayant couvert ces pratiques à l'international, en Irlande, au Canada, en Allemagne, aux U.S.A., j'invite les responsables laiques de notre République à éveiller l'attention de l'opinion publique et à saisir la Cour Pénale Internationale de Justice pour complicité de crimes contre l'humanité envers le Sacré Collège, le Sénat de l'Etat du Vatican.

mercredi 1 décembre 2010

La violence à l'école

Pour lutter contre la violence à l'école, le gouvernement aidé par les médias dans sa politique sécuritaire (élections obligent!) a pour objectif dissimulé: affoler les parents. Pour cela:
-amplifier en nombre et en gravité les méfaits réels et incivilités de quelques voyous (agressions, drogue,absences répétées..)
-amplifier les conséquences des méfaits, donc les risques potentiels encourus par leurs propres enfants
-accentuer la peur ainsi créee par l'annonce de mesures de sauvegarde nécessaires plus spectaculaires que nécessaires telles que:
-installation de portiques à l'entrée des collèges comme dans les aérogares
-installation de caméras à l'entrée,dans les couloirs et dans les classes
-permanence d'un agent de police en tenue, armé et avec chien en laisse
-installation de lignes téléphoniques directes entre chaque salle de classe, le S.A.M.U.et la gendarmerie
-et pourquoi pas, pour les enseignants,le port obligatoire du gilet pare-balles pendant les heures de cours.
Voilà du spectaculaire!
Et pendant ce temps-là, on surfe sur la vague de la peur, tout en démantelant à l'envi l'école publique, sans même se soucier de l'avenir calamiteux qu'on laissera à notre jeunesse prise dans les mailles de notre société déclinante en perte de laicité

dimanche 5 septembre 2010

LA GENESE


LA GENESE


CHAPITRE I : Le Néant


Avant Dieu, le néant : que du noir ... un noir incontournable, infranchissable, inentamable et pourtant immatériel, un noir à la fois contenant et contenu d' une énergie latente au potentiel phénoménal, la proximité immédiate d' un vide insondable, le froid et le silence absolus. Un néant figé pour l' éternité dans une immuable immobilité.



CHAPITRE II


L' impact


Mais Dieu, en pénétrant dans le noir, ébranla le néant, rompit la continuité du vide et de l' immobilité. Au point d' impact, le noir bousculé se fissura et son énergie se mit a fuir en se transformant instantanément en particules de matière bien réelle de différentes sortes et d' environ 1 dimillionième de millimètre.



CHAPITRE III


Origine et volonté de Dieu


Et Dieu, Lui, d' où venait -il ? Avait -il été expulsé d' un proche univers par d' autres Dieux plus puissants que lui, autoritaires et méchants, condamné et puni à cause de son immense bonté ? Ou bien, mu par un indicible et irrépressible besoin d' Amour et de partage, s' était- il volontairement évadé pour gagner notre néant afin d' y construire un univers anti-néant de matière palpable, à croissance continue, peuplé d' êtres autonomes, reproductibles, bons et reconnaissants ?

Les théologiens ont – ils la réponse irréfutable ? Moi, je ne suis sûr que d' une chose, c' est que Dieu, après avoir réussi son autotransuniversalisation allait accomplir une autre tâche incommensurable, inimaginable, qu' aucun autre Dieu avant lui, n' avait osé entreprendre.



CHAPITRE IV


Le big - bang



Depuis son intrusion dans le néant, Dieu captait les particules naissantes qu' il mélangeait à du noir des ténèbres dont elles étaient issues et n' obtenait jamais que de l' anti-matière. Mais à force de persévérance, il finit par tomber sur la bonne combinaison, à savoir un choix judicieux de particules et un dosage adéquat d' énergie et de noir du néant. Il put ainsi constituer deux atomes dont l' union forma la première molécule d' hydrogène. Le processus de prolifération de la matière était lancé... Les carambolages d' atomes et de molécules allaient se multiplier, déclencher des réactions nucléaires faisant surgir la chaleur et la lumière. Dans ce big – bang, la température et la pression atteignirent des niveaux hallucinants jusqu'à l' explosion. Comme une grenade projetant ses éclats tous azimuts, des masses entières de matières gazeuses tournoyant sur elles - mêmes se dispersèrent à très grande vitesse dans le vide. L' explosion du big-bang fut l' acte de naissance, le temps zéro de notre univers, il y a de cela presque 14 milliards d' années. A force de pivoter sur elles - mêmes les masses de matières gazeuses ont pour nombre d' entr' elles pris une forme sphérique. Aujourd' hui ce sont mille milliards de milliards d' étoiles qui continuent d' entretenir en leur sein les réactions nucléaires qui les ont fait naître. Les unes brûlant leur énergie pour fabriquer de la matière, les autres s' auto-détruisant pour produire de l' énergie. Mais nous, on aime les voir scintiller par les belles nuits d' été ... Tout en poursuivant leur course dans le vide et en s' éloignant les unes des autres comme les éclats de la grenade, elles tentent ainsi d' échapper à l' attraction universelle. L' interruption de leur course les renverrait à leur origine, c' est à dire, rejoindre sous forme d' énergie accumulée le noir du néant.


CHAPITRE V


Après l' explosion



Dans l' instant de l' explosion, Dieu qui s' était au préalable « incorporé » et intimement mélangé au big-bang fut donc en même temps que les masses gazeuses projeté puis dispersé dans le vide. Ce qui explique la présence de Dieu partout depuis les particules fondamentales jusqu' au plus grosses ou plus lointaines étoiles en passant par les spermatozoïdes et le vide intersidéral. Dans la moindre goutte d' eau et dans l' air qu' on respire. Après l' explosion Dieu a pu contempler la première phase de l' œuvre qu' il s' était assignée ou qu ' on lui avait imposée : la création d' un univers de matière qui s' organiserait et s' auto-répandrait. En plus c' était une féerie de couleurs. C' était génial, c' était beau !

Cependant, après avoir résolu la structure de la matière et son expansion continue, il lui fallait maintenant réussir le peuplement par des êtres autonomes, et avant tout, préparer un cadre de vie pour les futurs occupants. Après cette débauche d' efforts depuis le néant, il se sentit fatigué et décida d' aller prendre quelque repos sur l' un de ces objets ronds au sein toujours réactif mais dont la croûte s' était refroidie, la planète Terre, ni trop près ni trop loin de son étoile, le Soleil.

J' ai écrit plus haut que Dieu était parti en fusion dans le big-bang et le voilà maintenant sur Terre, réintégré. Ce n' est pas contradictoire, car bien sûr il possède la faculté d' ubiquité.



CHAPITRE VI


Le peuplement de la Terre : la végétation


Dieu ne s' éternisa pas dans la contemplation et son repos fut bref. Se souvenant du noir du néant, il appréciait les couleurs et particulièrement le bleu des océans récemment formés. Mais il trouvait la terre ferme plutôt aride. Afin de garantir l' existence des futurs occupants, il créa la végétation à partir de quelques semences de différentes sortes que les eaux et le vent se chargèrent de disperser au hasard. Après quelques milliards d' années la végétation fut enfin prête. Dieu vit qu' elle proliférait, en fut satisfait, mais il vit aussi que les végétaux manquaient de mobilité, donc d' autonomie, ce qui l' amena à compléter cette végétation par des êtres plus mobiles, pourvus d' intelligence, de la conscience d' être, et envers Lui, plus reconnaissants.



CHAPITRE VII


Le peuplement de la Terre : les animaux


Ayant depuis la création de la matière tous les éléments à sa disposition Dieu commença par fabriquer des êtres monocellulaires, puis quelques autres individus primaires et en outre des poissons pour peupler l' océan. Après quelques milliards d' années, la Terre était peuplée d' êtres autonomes de différentes espèces avec des yeux pour voir, des oreilles pour entendre, des cordes vocales pour communiquer, une intelligence pour interpréter etc, se déplaçant principalement à quatre pattes ou plus, ou avec des ailes, selon les espèces et trouvant leur énergie dans la consommation des végétaux. Ainsi commença le règne animal ... Les animaux qui courraient sur Terre ou rampaient, ceux qui nageaient dans les eaux ou volaient dans le ciel, tous proliféraient. Dieu apprécia son œuvre mais constata que la plupart ne se contentaient pas de la nourriture des végétaux mais qu' ils se dévoraient entre eux. Cela déplut à Dieu qui vit là une entrave à la réalisation de ses objectifs notamment la croissance continue de toute sa création, de tout son univers. D' autant plus qu' ils mouraient même de leur propre mort. Dieu voulut corriger cette lacune, annuler ces anomalies en revenant un peu en arrière mais il ne savait pas, eh oui, il y avait une chose qu' il ignorait !

Ce que Dieu a crée est crée.

Ce que Dieu a décidé est décidé.

Sa nature-même étant de créer, toujours créer, modifier aussi mais seulement en ajoutant, sans jamais rien retrancher ni annuler ni reculer car Dieu est exempt d' erreur, ce retour en arrière contre nature, signifiant la négation même de sa propre existence lui fut donc impossible. Il en fut dépité dans son orgueil et laissa donc la situation en l' état : les animaux mourant ou s' entre -tuant, se promettant pour plus tard une création complémentaire qui serait envers lui plus reconnaissante, unie par l' Amour et chantant la gloire de Dieu.



CHAPITRE VIII


La Mort


En créant les animaux, Dieu venait – il de créer la mort ? Non, la mort est antérieure au règne animal. Les végétaux mouraient déjà d' une manière moins évidente, moins visuelle mais bien réelle. Même la matière est atteinte par la mort. Pour comprendre, il faut remonter à la naissance des particules fondamentales. Leur patrimoine génétique en quelque sorte, c' est l' énergie et le noir du néant. C' est ainsi que les atomes tiennent leur équilibre de deux forces contraires : l' une due au noir du néant, attractive, centripète, concentre et maintient l' énergie dans le noyau, comme s' il était besoin d' un retour vers le néant. L' autre, centrifuge, répartit l' énergie à la périphérie dans les couches d' électrons, expansive, conforme à la volonté de Dieu. L' une c' est l' immobilité et la mort, l' autre c' est l' expansion, la vie.

Voilà pourquoi tout ce qui nait dans notre univers est appelé à croître et à périr.




CHAPITRE IX


Les premiers hommes


Pendant que les animaux, malgré tout, proliféraient, Dieu préparait – pendant plus de 20 millions d' années – sa nouvelle génération. Celle – ci allait se différencier de la précédente par sa conscience introspective et son potentiel d' intelligence plus important car Dieu avait constaté que l' intelligence de ses animaux était tellement indigente qu' il pouvait, pour la nouvelle génération en augmenter le potentiel sans crainte de la voir rivaliser avec la Sienne inégalable. Autre caractéristique de cette nouvelle génération : tous se dressaient et se déplaçaient sur leur deux pattes-arrière. Tels étaient les premiers hommes. Selon les scientifiques cette apparition du genre humain se produisit il y a près de 4 millions d' années.



CHAPITRE X


Les polémiques


A propos de ce moment de la préhistoire, une polémique a persisté pendant ces 20 derniers siècles entre savants et théologiens, ces derniers affirmant que ces premiers hommes étaient apparus il y a seulement 5 mille ans. Ce n' est qu' en 1955 de notre ère qu' un théologien jésuite et paléontologue admit que les scientifiques avaient peut-être raison et la polémique cessa. Donc, pendant près de 20 siècles les théologiens ont transmis une erreur portant sur près de 3 millions 995 mille ans !

Mais une autre polémique entre théologiens et scientifiques perdurent depuis 150 ans, c' est à dire depuis qu' un naturaliste a attesté, après moult observations que l' origine de l' Homme, comme celle de toutes les espèces vivantes découlait de la sélection naturelle. Ce sont les évolutionnistes ou darwinistes. Les théologiens eux, continuent encore d' enseigner que l' Homme est une création intrinsèque de Dieu, en dehors de toute continuité avec le règne animal. Ce sont les créationnistes.





CHAPITRE XI


Adam et Eve




Les théologiens ont "baptisé" à postériori le premier couple d' humains " Adam et Eve créatures de Dieu" ( on ne chipotera pas sur la création d' Eve à partir d' une côte d' Adam ) lequel fut charmé par la grâce de leurs silhouettes et par la modulation de leurs voix. Chaque fois qu' il les contemplait Dieu avait comme un doute : Il les avait faits "à son image" c' est à dire débordants d' amour et de partage, mais aussi avec un potentiel illimité d' intelligence, de curiosité pour tout comprendre, d' ambition et de puissance. En ces moments-là, Dieu se demandait jusqu' où pourrait aller leur développement débridé, et en toute liberté, n' allaient-ils pas devenir des hommes-dieux, voire des Dieux ? Et puis ils allaient se multiplier comme les autres espèces, alors Dieu eut cette vision d' une Terre peuplée de demi–dieux bons et méchants. Ce serait invivable, ingérable. Un instant Dieu eut envie de stopper leur évolution mais cette fois il savait : ce que Dieu a crée est créé. La seule solution : qu' ils se soumettent pendant qu' il en était encore temps. Dieu entra dans l' Eden ce petit jardin merveilleux et leur dit « vous êtes ici chez vous, vous pouvez jouir de tout -car tout vous appartient- sauf à manger des fruits de cet arbre de la connaissance. Je vous l' interdis. En cas de non obéissance vous et votre descendance souffrirez, enfanterez dans la douleur pour finalement mourir « . Pourquoi ont ils désobéi ? Avaient – ils subodoré un piège ? Toujours est- il que Dieu les condamna, les punit comme il l' avait dit et les chassa de l' Eden. La sentence n' avait pas pour autant supprimé la faute, laquelle avait fait entrer en eux le péché, le mal qui allait contaminer leur descendance. Sa colère apaisée Dieu, pendant 1 million d' années eut des états d' âme: Il se reprochait d' avoir planté cet arbre et d' avoir proposé à ses créatures un marché de dupes par peur d' être égalé, voire dépassé : si vous désobéissez la mort, si vous obéissez la vie éternelle. Lui, savait pourtant bien, à cause des particules fondamentales du néant qu' il ne pouvait pas leur assurer l' éternité et que leur mort était inéluctable comme pour tous les êtres vivants. Quand à Adam et Eve : " si on désobéit on meurt, si on obéit on meurt quand même" car ayant vu des animaux mourir, ils mirent en doute la parole de Dieu. Pendant 1 million d' années le mal gagna les âmes innocentes et Dieu essaya de le combattre. Ce fut le déluge raté. Quelques siècles plus tard, au début de l' ère chrétienne il fit une autre tentative contre le péché, le mal : ce fut la rédemption ratée. Pourtant, Dieu s' était fait homme pour souffrir et mourir afin de racheter les péchés des hommes. Mais quels péchés ?

  • Ceux d' avant Adam et Eve ? Ce serait reconnaitre qu' avant eux il y avait déjà des hommes, un non sens.
  • Le pêché originel ? Certes, ils avaient offensé Dieu mais nous, nous n' y sommes pour rien.

  • Notre inconduite après ? Nous venions d' être condamnés à mort, fallait – il en demander pardon ? De toute façon, si la rédemption faite pour nous améliorer n' avait pas été un échec, verrait – on autant de défaillances morales parmi les hommes ? La mort environnante et la peur de la mort imminente pousse les égoïstes à accumuler toujours plus de biens et de plaisirs en en privant les autres et pour en jouir plus vite à pratiquer la corruption, le vol, le viol, le meurtre, le génocide ou la guerre ? Non, Dieu s' était fait homme pour souffrir et mourir pour que les hommes lui pardonnent sa trop grande dureté, et pour regagner leur confiance et leur reconnaissance. C' était donc sa propre rédemption.


Déçu par l' ingratitude de ses créatures, déçu par ses erreurs, par ses échecs personnels et surtout par son impuissance à éradiquer ni la mort ni même l' usure des êtres et des choses, Dieu s' est glissé il y a déjà bien longtemps dans un de ses trous noirs pour en sortir dans un néant voisin où, fort de son expérience il tente d' y créer un autre univers à croissance continue plein d' amour et de partage, avec des créatures plus obéissantes et plus reconnaissantes, chantant la gloire de Dieu.

Aujourd' hui, après sa disparition, seules subsistent encore les traces des particules de Dieu provenant des projections du big bang mais, sans Lui, elles sont inactives et peu à peu , le noir du néant les efface.



CHAPITRE XII

La majuscule



Au chapitre II, remplacer : « mais Dieu en pénétrant dans le noir .... « par « un évènement s' est produit dans le noir ... « toute la suite de la genèse en découlera : créations et mutations s' étant produites d' une manière aléatoire dans le général et par hasards dans le particulier, matière, animaux, hommes, ne sont donc que la conséquence de l' événement. Aujourd'hui la question est : doit – on mettre une majuscule à évènement ?



N. B. : En examinant d' un peu près les affirmations des théologiens que d' imagination dans l' irrationalité ! Finalement ceux de la préhistoire n' ont transmis oralement que du bla- bla et ceux de l' ère chrétienne relayés par les jérémiades des églises -qui n' ont jamais servi à rien sinon à favoriser l' obscurantisme et entretenir de fausses espérances – n' ont dit et écrit que du bla – bla – bla.


Et moi, qu' est ce que je viens de faire ?


Alors, des questions ?


lundi 11 janvier 2010

Vive la République ! ! !

Nicolas Sarkosy avait décidé de fêter la République ce 14 Juillet par un concert gratuit donné aux Champs de Mars et c'est Johnny Hallyday qu'il a appelé pour animer la soirée.Il aurait pu, pour la Fête Nationale,trouver un autre chanteur à succès bon républicain et meilleur citoyen ... Ce concert gratuit aurait coûté une somme faramineuse aux contribuables français, somme variable selon le média considéré. Et pour n'en retenir qu'une :
500 mille euros de frais d'organisation et
500 mille euros versés à Johnny Hallyday
Quand on sait la fascination que l'argent exerce et sur J.H.et sur N.S.,on ne s'étonnera pas du choix de notre Président ni du coût de ce concert..... pas gratuit pour tout le monde...