mercredi 31 décembre 2008

Le Pouvoir

Autocratie, monarchie absolue ou de droit divin, théocratie, dictatures, empereurs, oligarchies....le pouvoir politique entre les mains d'un seul ou de quelques uns, on sait où cela a mené au cours de l'histoire et même de nos jours où les exemples abondent de peuples sacrifiés au nom d'un idéal politique,raciste, religieux ou sur l'autel de la cupidité, de la science infuse, de la volonté de puissance, de la mégalomanie
L'anarchie,à l'opposé de l'autocratie, c'est le pouvoir à tous, sans Etat et sans contrainte sociale sur l'individu. Elle reste une utopie car l'intelligence, le savoir, ,le désintéressement, et l'esprit de solidarité sont encore pour la plus grande majorité des humains, restés à l'état embryonnaire .
La démocratie directe :la multiplicité et la complexité des problèmes de tous ordres ne permettent pas, pour des décisions rapides, la consultation du peuple à chaque fois.
La démocratie représentative: c'est la moins mauvaise des formes de gouvernance, le peuple désigne à différents niveaux ses représentants chargés de porter ses aspirations dans tous les domaines de la vie civile et d'assurer le bon fonctionnement des règles établissant la liberté de tous dans le respect des droits de chacun. Cela nécessite un grand nombre de représentants élus qui, à leur tour, élisent le Président de la République.

vendredi 26 décembre 2008

La Démocratie à la française au XXI°siècle

Depuis 1965, à l'initiative du général de Gaulle, entérinée par référendum national pour une plus grande stabilité gouvernementale, le Président de la République est lui aussi élu au suffrage universel direct, comme le sont les députés. Quand le Président et la majorité de l'Assemblée Nationale sont de couleur politique différente, il s'en suit, au sommet de l'Etat, une certaine dichotomie qui, à l'extérieur, nuit au prestige de la France. A l'intérieur, c'est un frein à l'action du
gouvernement et la confusion des genres maintient la France dans un état de crise larvée pouvant, à tout moment, dégénérer en crise politique majeure. On appelle cela la cohabitation.
Pour éviter cette situation conflictuelle, on fixe les élections législatives dans la foulée de l'élection présidentielle, pour s'assurer qu'ainsi, les électeurs voteront pour des candidats de même couleur que le Président nouvellement élu. C'est faire peu de cas des électeurs libres de leur ,choix et de leur liberté d'en changer. Cette méthode a marché en 2002 et en 2007, mais, imaginons un Président et une A.N. nouvellement élus: hypothèse d'école, le Président meurt ou démissionne, ( il n'y a pas en France de vice-président pour terminer le mandat) on doit donc organiser une présidentielle. Le nouvel élu aura-t-il la même couleur que Pdt et A.N. précedem-
ment élus ? Si non aura-t-on une cohabitation - négation du système gaullien-? Ou alors va-t-il dissoudre l'A.N. pour que la nouvelle ait sa couleur à lui ? Dans ce dernier cas, ce n'est guêre plus satisfaisant car on ne peut que déplorer que cette pseudo-démocratie donne à ce Président le pouvoir de renvoyer dans leur foyer 577 députés pourtant tout fraichement élus au suffrage universel direct.Cette supériorité donnée au Président de la République sur une A.N.-croupion illustre bien l'esprit élitiste de notre Constitution gaullienne de 1958 : un Président peut dissoudre l'A.N. quand il le souhaite mais lui n'est révocable par personne.On est là, plus près d'une monarchie que d'une république démocratique. Comme la Constitution ne le prévoit pas, l'hypothétique destitution du Président-qui ne saurait être légitime que par le peuple qui l'a élu -n'a donc aucune chance d'être engagée autrement que par un plébiscite.
Outre le droit de dissolution, d'autres prérogatives exorbitantes, constitutionnelles ou pas, suscitent mon opposition à ce mode d'élection du Président:
_Remplacement du premier ministre
_En tant que chef des armées, dispose seul de l'utilisation de la force de frappe nucléaire et de l'envoi de troupes dans diverses régions du globe
_Lancement ou refus d'un référendum national
_Droit de grâce ou d'amnistie, individuelle ou collective par dessus le pouvoir judiciaire
_Nomination du directeur des chaines de télévision publiques. Quand on connait l'impact des images et commentaires télévisuels et l'influence de certains débats pendant et avant les campagnes électorales on peut s'inquiéter pour les élections à venir....

La Gauche et la conquête du Pouvoir

En cette fin d'année 2008, face à ce déni de démocratie que constitue la direction actuelle du pays, la Gauche doit choisir:
-continuer à mener son action sans l'appui des médias en vue de l'hypothétique prochaine victoire d'un candidat charismatique qui, une fois élu se conformerait à la Constitution de 1958, avec toutes ses modalités si peu démocratiques, ou
-instaurer la VI° République
-élaborer une nouvelle Constitution
-élire le Président par les députés. N'en déplaise aux médias tant attachés à l'influence que la star
isation leur confère et n'en déplaise aux 80% de Français constituant le peuple de gauche, jaloux de leur prérogative mais ignorant que le mode de scrutin actuel leur enlève plus de pouvoirs qu'il ne leur donne de droit. Il reste à les convaincre. C'est le rôle de la Gauche

Le Pouvoir--La primauté du pouvoir

au Président élu pour 5 ans par la majorité des députés. Il nomme ses ministres en ordre hiérarchique pour les premiers du tableau, mais c'est lui-même qui dirige le gouvernement.Il est responsable devant l'Assemblée Nationale qui peut voter contre son gouvernement une motion de censure l'obligeant à apporter les modifications éxigées. Mais une deuxième motion de censure votée entrainerait les conséquences suivantes:
-Fin du mandat présidentiel
-Dissolution automatique de l' Assemblée Nationale
-De nouvelles élections législatives sont organisées et aussi celle d'un nouveau Président
Concernant l'élection du Président-futur chef du gouvernement, les nouvelles dispositions qui suivent auraient l'avantage d'éviter une élection présidentielle-mascarade comme celles de 2002, et de 2007, orchestrées par les médias, ou comme celle de 1954 ( René Coty élu par le Congrès au 13° tour de scrutin )
-Le candidat doit impérativement fournir 50 signatures de députés
-Au premier tour, si personne n'a obtenu la majorité absolue, seuls les deux premiers sont retenus pour le deuxième tour
-Au deuxième tour est élu le candidat arrivé premier

vendredi 19 décembre 2008

La Constitution américaine

Dans le Progrès du 19 Décembre :" Barack Obama a choisi Rick Warren, pasteur connu pour ses positions contre l'avortement et le mariage gay,pour prononcer une prière lors de l'investiture du Président américain le 20 Janvier à Washington . Les organisations de défense des homosexuels et les groupes progressistes sont scandalisés." Moi, ce qui me scandalise encore plus, c'est qu'on puisse prononcer une prière lors de cette investiture.

Jandel